Peut-on parler de tolérance au poppers ?

Peut-on parler de tolérance au poppers ?

Comment fonctionne la tolérance au poppers de notre organisme ?

Vos sensations la première fois avec du poppers

Tolérance au poppers. Comme toute substance, le poppers se tolère de mieux en mieux avec le temps. Même si cette tolérance varie d’une personne à l’autre.

De plus elle change selon le type de poppers que vous utilisez. Dans l’ordre décroissant de puissance, isopentyle nitrite, amyle nitrite, isopropyle nitrite.

Vous vous souvenez de la première fois que vous avez respiré du poppers ? Cette énorme claque, le plaisir et l’envie de sexe qui s’ensuivirent ?

Ce fut chaud, puissant et inoubliable. Une bouffée suffisait.

Notre organisme s’adapte au poppers

Mais c’était il y a déjà un moment. Désormais il vous faut respirer un peu plus de poppers pour obtenir le même résultat. La même dilatation anale et la même euphorie. Finalement, la même envie de sexe intense.

Votre corps s’habitue, la nature humaine s’adapte. Comme pour le vin ou le chocolat, vous développez une tolérance à ce que vous consommez.

Si vous mangez souvent du chocolat, vous avez tendance à accroître la dose pour arriver au même plaisir. Votre corps en demande plus.

Le poppers n’est pas addictif

Bonne nouvelle, que ce soit dans le cas du chocolat ou du poppers, il n’y a pas d’addiction. En effet, notre corps peut aisément s’en passer, sans effets secondaires.

Toutefois cela marche aussi dans l’autre sens. Si vous vous privez de chocolat pendant un moment, un carré suffit pour vous donner un plaisir immense.

Pour le poppers, c’est exactement pareil. Cessez de respirer du poppers pendant des mois (voir des années). Puis procurez vous votre arôme de nouveau.

Alors vous retrouverez les effets intenses du poppers que vous avez ressenti la toute première fois.

Quand est-on considéré comme un gros utilisateur de poppers ?

D’abord, on exclut de notre analyse les signaux d’avertissement que notre corps nous envoie. Comme par exemple les changements de couleurs de nos lèvres.

Ou encore la tête qui fait mal. Ou bien les changements de champ de vision.

Ces manifestations prouvent que vous avez pris trop de poppers une fois. Mais elles ne veulent pas nécessairement dire que vous êtes un gros consommateur.

Si vous dépassez les 4 sessions par semaine. Ou que vous faites l’achat de lot de poppers.

Ou encore que vous vous masturbez à chaque fois pendant une voir des heures en sniffant votre poppers pendant vos séances de popperbate.

Alors vous pouvez vous considérer comme un utilisateur intensif de poppers.

Même constat si vous voulez quand même respirer du poppers dans des situations qui ne s’y prêtent pas. Ou si vous décidez de jouer avec votre vie.

De même si vous ne parvenez plus à avoir de rapports sexuels sans poppers, alors vous avez un souci.

Il faut impérativement diminuer la dose. Vous êtes un gros utilisateur de poppers, il est temps de reprendre la main. De reprendre le contrôle.

Comment faire pour diminuer sa tolérance au poppers ?

Mon conseil ? Si vous vous rendez compte que le poppers ne vous fait plus d’effet, jouez sur plusieurs leviers.

Les leviers pour diminuer sa tolérance au poppers

D’abord, réduisez la puissance du poppers. Puis la durée des sessions de popperbate. Enfin la quantité de poppers inhalée.

Par la suite, vous pouvez aussi changer de molécule, passez de l’isopropyl à l’amyle, au pentyle, dans un sens comme dans l’autre.

Cela vous aide à diminuer votre tolérance.

Enfin vérifiez aussi que votre poppers n’est pas trop vieux ou éventé.

Même si parfois un mauvais poppers ouvert peut devenir génial en vieillissant, en général au bout quelques semaines après ouverture, il perd complètement ses propriétés.

La bouteille peut sauter et détruire le bouchon. Vous vous retrouvez avec une bouteille vide et un bouchon fendu.

Autre solution, radicale, partir en vacances sans poppers dans un pays ou ce produit n’est pas commercialisé. Il ne vous manquera pas.

Enfin avec l’âge, on se rend aussi compte que le poppers fatigue beaucoup plus. De plus il rend léthargique et on récupère moins bien.

Ceci qui pousse à diminuer la fréquence d’usage ou à l’utiliser le weekend.

Comment se situe votre tolérance au poppers ? Parlez et échangez dans les commentaires !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.